Langue Inuktitut

Activités

Base de données terminologiques

Les termes ayant fait l’objet des discussions en atelier sont versés dans une base de données d’environ 10 000 fiches, conçue à l’aide du logiciel File-Maker Pro. Une série de termes en perte d’usage a également été ajoutée, principalement à partir des travaux de Davidie Niviaxie, d’Umiujaq.

Les termes peuvent être triés et recherchés par mot en inuktitut ou en anglais. Des définitions dans ces deux langues sont ajoutées quand cela est possible. Du travail reste à faire sur la liste des domaines, tâche complexe car l’esprit de la langue inuktitut est très différent de la pensée occidentale, ce qui complique le classement surtout des mots inuktitut.

La base de données nécessite un travail constant de mise à jour, de correction et d’amélioration. Une version sur CD a déjà été distribuée en 2003, cependant la version papier reste de loin la plus utilisée. La prochaine phase du travail sur la base de données comprendra l’intégration de la prononciation sonore dans les fiches. Une campagne sera bientôt entreprise afin d’enregistrer la prononciation correcte de mots et phonèmes, car l’usage parlé se détériore avec les nouvelles générations.

De plus, une collaboration avec Termium Plus, base de données informatisée du ministère des Travaux publics Canada, est en discussion.

Ateliers de terminologies

Les ateliers visent principalement à développer la terminologie et à récupérer des mots anciens, par le biais de discussions entre un groupe de personnes ressources (aînés des trois côtes) et un groupe de traducteurs/interprètes Le plus récent atelier de terminologie a eu lieu à Kangirsualujjuaq en avril 2006. Des pourparlers ont été entamés avec le ministère de la Justice afin d’améliorer la terminologie juridique, au moyen d’un ou de plusieurs ateliers et de la mise à jour d’un lexique.

Activités promotionnelles

Régulièrement, des produits sont distribués dans la région pour rappeler l’importance de l’usage de l’inuktitut dans le quotidien. Au cours des années, des stylos, des ballons, des aimants et des porte-clés ont été produits. Ces petits aide-mémoire appuient modestement les travaux à long terme du programme. On prévoit d’autres activités de promotion associées à la Fondation Martha-Kauki et au projet Inuktituurniup Saturtauninga.