Le territoire

Les outils de notre survie

annuraat : vêtements de peau de caribou, de phoque, d’eider, de chien et d’autres animaux.

igimak : tête du harpon qui se fiche dans l’animal. Utilisé pour le morse, le béluga et le phoque barbu, hiver comme été.

kakivak : foëne (sorte de gros harpon) utilisée pour la pêche, dans laquelle une pointe centrale est entourée de deux arcs d’ivoire munis de barbes. Le poisson une fois empalé par la pointe du milieu est retenu par les parties de chaque côté.

nuiq : sorte de trident fabriqué avec précision pour chasser les oiseaux sur l’eau.

panak : couteau à neige servant à construire l’iglou.

qaaq : matelas très chaud en peau de caribou.

qajaq : kayak servant l’été pour se rendre n’importe où sur l’eau. Un seul homme suffisait à le transporter.

qamutiik : traîneau tiré par un attelage de chiens pouvant transporter des poids très lourds.

qipiik : couverture faite de peau de caribou.

qulliq : lampe de pierre alimentée avec de la graisse de mammifère marin. Elle permettait de prendre une boisson chaude, de sécher les vêtements et de réchauffer l’iglou.

umiaq : grand bateau de peaux de phoques ou de morses, habituellement manoeuvré par des femmes. Il servait à transporter les chiens, les tentes et l’équipement lors des changements de camp. On pouvait aussi s’en servir pour chasser.

unaaq : harpon utilisé hiver comme été pour chasser le phoque.

Les outils de travail étaient nombreux et fabriqués en ivoire, en bois de caribou et en pierre. Les outils de femme étaient différents et servaient à préparer la peau de phoque et à gratter les peaux de caribou. Il y a trop d’outils pour les mentionner tous. Voilà les objets qui ont aidé nos ancêtres inuits à survivre. Sans eux, nous ne serions pas aussi nombreux. Ces objets sont fascinants à contempler dans les musées.